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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 18:06

Eh oui, le temps des femmes est venu ! C’est une grande nouvelle, savez-vous. On ne s’en douterait pas à simplement observer la façon dont elles prennent leur place dans notre société, car elles paraissent concurrencer les hommes. Mais ce n’est pas dans cette alternative que la montée de la femme au pouvoir semble salutaire. Aux Indes, les initiés de jadis surveillaient l’arrivée de la féminité sur la ligne d’horizon. Dès qu’ils voyaient une tête féminine dépasser la limite habituelle -fût-ce sous la forme d’une augmentation anormale de l’homosexualité- ils sonnaient l’alarme : la fin du cycle était-là ! Et une fin de cycle, c’est inévitablement une crise à gérer, des prédominances à stopper, des prédilections à relancer. Les politiques en parlent et ne savent pas ce qu’ils doivent prêcher ! Le peuple en rêve en ne sachant pas ce qui doit advenir. C’est l’heure de donner la parole, non seulement aux femmes, mais à ce qui, dans le Réel, appartient toujours au droit de l’utérus. Eh bien, nous en sommes là : à voir la femme prendre sa place dans un cycle qui s’achève. C’est un moment extrêmement important. Les Juifs le savent bien. Le vendredi soir, quand le pater familias entre dans la salle à manger, après s’être baigné, purifié et parfumé, la première question qu’il doit rituellement poser est la suivante : «Femme, avez-vous allumé les lumières du Sabbat ?». Bien entendu, l’épouse juive n’a pas manqué d’allumer les deux bougies, même si elle ignore ce qu’elles représentent. Plus anxieusement si elle sait que la Science et la doctrine sacrée sont priées d’allumer leur mèche. Le symbole est précis : les massifs du savoir objectif et de la Connaissance initiatique sont invités à se rapprocher, à se parler, entrer en dialectique dirait la voix masculine. Il leur faut brûler en même temps, au feu d’une conversation qui n’admet plus la contradiction. En cette remise en ordre consiste l’instinct féminin. Mères, épouses, filles, elles ont spontanément le sens de la vie et de la mort. Elles donnent la vie et, chaque fois qu’elles la donnent, elles commencent à trembler à l’idée de la mort qui peut survenir. Cette peur féminine est si marquée qu’elle sert de contrôle à leur action. C’est le frein naturel de la psyché. Elles ne tombent pas dans le culte de l’impossible. Jamais elles ne sortent de l’entrave naturelle, là où nos puissances viriles n’ont pas hésité à créer du virtuel, comme si l’ordinateur pouvait fabriquer des salades comestibles, gentiment assaisonnables à l’huile d’olive extra vierge et au bon vinaigre de Jerez ! Le rôle, assigné aux femmes est d’une importance majeure, quand une unité évolutive s’apprête à mourir. Elles doivent préparer le passage de la vie au cycle suivant : nécessité matricielle ! Telle est la situation mondiale. Le délai est court pour que nos cultures –à commencer par la nôtre si équivoque en ce qu’elle est scientifiquement féminine sans femme !– laissent la dynastie maternelle prendre le relais d’une activité devenue collectivement désastreuse ? Le changement si désiré, réclamé à corps et à cri par les poumons asthmatiques des nos grands décisionnaires, c’est aux femmes de le provoquer, de l’entreprendre et métaboliser. Hélas ! Certaines d’entres elles se sont laissés entraîner, les sottes ! Elles ont vu l’erreur des hommes et elles l’ont adoptée, dans un esprit de concurrence qui n’est pas conforme au dispositif biologique. Il ne veut pas la guerre entre les sexes, il préconise l’amour ! Ce n’est pas fonction féminine que jouer les durs ! On attendrait volontiers alors des autres, celles qui n’ont pas perdu leur Nord, qu’elles brandissent les principes de vie qui leurs sont intimes. Elles les ressentent comme des évidences et non des idéologies, ces valeurs qui sont à la base de l’existence sur cette terre, notre unique parvis, dans cette atmosphère qui est notre seul lieu de respiration, dans l’épaisseur de conscience qui est notre seule et unique prédestination. Qu’elles nous ramènent comme on ramène à la maison, en lui tirant l’oreille, le garnement qui aime la fronde, la pierre, la guerre. Aujourd’hui, partout dans le monde, les femmes font vrombir l’espoir d’un avenir différent. Et pourtant, nos sociétés modernes sont celles qui résistent le plus à leur influence. Le machisme culturel y reste effrayant. C’est que la tendance au pire se défend toujours. Aussi, oserai-je proposer de souffler dans les jupons des femmes pour qu’elles prennent enfin leur envol.

Eh oui, le temps des femmes est venu ! C’est une grande nouvelle, savez-vous. On ne s’en douterait pas à simplement observer la façon dont elles prennent leur place dans notre société, car elles paraissent concurrencer les hommes. Mais ce n’est pas dans cette alternative que la montée de la femme au pouvoir semble salutaire. Aux Indes, les initiés de jadis surveillaient l’arrivée de la féminité sur la ligne d’horizon. Dès qu’ils voyaient une tête féminine dépasser la limite habituelle -fût-ce sous la forme d’une augmentation anormale de l’homosexualité- ils sonnaient l’alarme : la fin du cycle était-là ! Et une fin de cycle, c’est inévitablement une crise à gérer, des prédominances à stopper, des prédilections à relancer. Les politiques en parlent et ne savent pas ce qu’ils doivent prêcher ! Le peuple en rêve en ne sachant pas ce qui doit advenir. C’est l’heure de donner la parole, non seulement aux femmes, mais à ce qui, dans le Réel, appartient toujours au droit de l’utérus. Eh bien, nous en sommes là : à voir la femme prendre sa place dans un cycle qui s’achève. C’est un moment extrêmement important. Les Juifs le savent bien. Le vendredi soir, quand le pater familias entre dans la salle à manger, après s’être baigné, purifié et parfumé, la première question qu’il doit rituellement poser est la suivante : «Femme, avez-vous allumé les lumières du Sabbat ?». Bien entendu, l’épouse juive n’a pas manqué d’allumer les deux bougies, même si elle ignore ce qu’elles représentent. Plus anxieusement si elle sait que la Science et la doctrine sacrée sont priées d’allumer leur mèche. Le symbole est précis : les massifs du savoir objectif et de la Connaissance initiatique sont invités à se rapprocher, à se parler, entrer en dialectique dirait la voix masculine. Il leur faut brûler en même temps, au feu d’une conversation qui n’admet plus la contradiction. En cette remise en ordre consiste l’instinct féminin. Mères, épouses, filles, elles ont spontanément le sens de la vie et de la mort. Elles donnent la vie et, chaque fois qu’elles la donnent, elles commencent à trembler à l’idée de la mort qui peut survenir. Cette peur féminine est si marquée qu’elle sert de contrôle à leur action. C’est le frein naturel de la psyché. Elles ne tombent pas dans le culte de l’impossible. Jamais elles ne sortent de l’entrave naturelle, là où nos puissances viriles n’ont pas hésité à créer du virtuel, comme si l’ordinateur pouvait fabriquer des salades comestibles, gentiment assaisonnables à l’huile d’olive extra vierge et au bon vinaigre de Jerez ! Le rôle, assigné aux femmes est d’une importance majeure, quand une unité évolutive s’apprête à mourir. Elles doivent préparer le passage de la vie au cycle suivant : nécessité matricielle ! Telle est la situation mondiale. Le délai est court pour que nos cultures –à commencer par la nôtre si équivoque en ce qu’elle est scientifiquement féminine sans femme !– laissent la dynastie maternelle prendre le relais d’une activité devenue collectivement désastreuse ? Le changement si désiré, réclamé à corps et à cri par les poumons asthmatiques des nos grands décisionnaires, c’est aux femmes de le provoquer, de l’entreprendre et métaboliser. Hélas ! Certaines d’entres elles se sont laissés entraîner, les sottes ! Elles ont vu l’erreur des hommes et elles l’ont adoptée, dans un esprit de concurrence qui n’est pas conforme au dispositif biologique. Il ne veut pas la guerre entre les sexes, il préconise l’amour ! Ce n’est pas fonction féminine que jouer les durs ! On attendrait volontiers alors des autres, celles qui n’ont pas perdu leur Nord, qu’elles brandissent les principes de vie qui leurs sont intimes. Elles les ressentent comme des évidences et non des idéologies, ces valeurs qui sont à la base de l’existence sur cette terre, notre unique parvis, dans cette atmosphère qui est notre seul lieu de respiration, dans l’épaisseur de conscience qui est notre seule et unique prédestination. Qu’elles nous ramènent comme on ramène à la maison, en lui tirant l’oreille, le garnement qui aime la fronde, la pierre, la guerre. Aujourd’hui, partout dans le monde, les femmes font vrombir l’espoir d’un avenir différent. Et pourtant, nos sociétés modernes sont celles qui résistent le plus à leur influence. Le machisme culturel y reste effrayant. C’est que la tendance au pire se défend toujours. Aussi, oserai-je proposer de souffler dans les jupons des femmes pour qu’elles prennent enfin leur envol.

Marc-Laurent Turpin

 

 

 

Marc-Laurent Turpin
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